Concentration : rendre la vie sacrée
Par Marshall Govindan Satchidananda
La vie est une question de choix. D’habitude, nous laissons nos choix être dictés par nos habitudes et tendances individuelles, de même que par la culture dans laquelle nous vivons. Le mot « culture » vient du mot latin culte qui signifie vénérer ou valoriser le plus. Dans notre culture moderne, les choses matérielles, la liberté personnelle, la consommation, les divertissements et le confort sont les plus appréciés.
Aujourd’hui, Mère Nature a ébranlé notre culture matérialiste avec la pandémie du coronavirus, le Covid-19. Cela donne à chacun d’entre nous l’opportunité de réévaluer ses priorités, ses valeurs et sa culture. La menace existentielle actuelle que représentent pour l’humanité ces évolutions comme le changement climatique et les pandémies prend son origine dans les extrêmes de la culture matérialiste.
Individuellement et collectivement, nous nous tuons avec une mauvaise alimentation, le gaspillage, la pollution, les maladies sociales et mentales nées du matérialisme. C’est pourquoi, pour nous guérir et survivre en tant qu’espèces, Mère Nature nous donne maintenant le choix : abandonner la culture matérialiste ou mourir ! Individuellement et collectivement, il est temps de rendre toute la vie sacrée. Rendre une chose sacrée nécessite qu’on la considère et qu’on la traite comme étant une partie et une particule de l’Unique. Ceci implique de se concentrer sur Cela dont tout émane et dans lequel tout disparaît, soit un vaste champ intemporel et infini de conscience béate.
Comment l’unique est-il devenu multiple et comment le multiple est-il devenu l’Unique ?
Le yoga répond à cette question non pas avec la philosophie ou les écrits, mais avec les techniques qui permettent de faire l’expérience de l’unité. En se concentrant sur un point, ou bindu, ou sur un son, le nada tel que le mantra Aum, ou une syllabe semence, le bija mantra, le yogi pénètre dans les 36 couches ou principes de la nature phénoménale appelées tattvas, et s’identifie avec Cela, l’être absolu, la conscience et la béatitude
Cette pénétration de la vie profane dans la réalité sacrée sous-jacente se produit par étapes au fur et à mesure que le sadhaka du yoga développe non seulement le pouvoir de concentration, mais aussi la capacité, la pureté, pour se dissocier de la vie dans le monde. En commençant par abandonner les conditionnements sous la forme de mémoires perturbantes (vasanas) et d’habitudes négatives (samskaras) de même que les habitudes de vie - confort, distractions, perte de temps, dispersion des forces mentales dans la poursuite d’activités triviales et d’impulsions émotionnelles - le sadhaka du yoga poursuit l’objectif de la sadhana. La sadhana est tout ce qui est fait pour se souvenir de « Qui suis-Je ? » et « abandonner » les fausses identifications avec ce que Je ne suis pas.
Le Yoga comme Purification : les Tapas
Les grandes questions de la vie « Qui suis-Je ? » « Comment connaître Dieu ? » et « Comment trouver un bonheur durable dans un monde en souffrance ? » peuvent uniquement trouver une réponse, selon les grandes traditions spirituelles, par un processus de purification. En tant qu’humains, nous sommes imparfaits en raison de notre ignorance du Soi et en raison de l’égoïsme, qui nous fait nous identifier au corps et à l’esprit. Nos attachements et aversions nous causent d’autres souffrances. Le Yoga offre un moyen pratique pour surmonter ces imperfections humaines. Bien que le Yoga puisse être envisagé sous plusieurs angles différents, une des façons les plus utiles est de le voir comme un système complet d’auto purification.
Tapas, ou austérité, est l’utilisation de serments, de la volonté et de l’endurance pour se purifier, en surmontant les limites de nos schémas habituels. Selon Patanjali, « Par tapas (austérité) les impuretés du corps et des sens sont détruites et la perfection est atteinte. » II.43
Le tapas commence avec une intention ou un vœu de se priver d’un plaisir. Cela peut être n’importe quoi : un plaisir physique, certains aliments, les relations sexuelles, la télévision ou, si l’on est assis en méditation, faire un mouvement inutile. Cela implique de prendre du recul par rapport à un attachement ou une aversion particulière, ou une pensée ou un sentiment comme « je suis ce sentiment, cette sensation, ou cette pensée » et le laisser s’en aller. C’est ce qu’on appelle « vairagya » ou « détachement ». Cela demande des efforts et de la volonté, et une répétition constante pendant une période prolongée.
La concentration comme un véhicule vers la réalisation du Soi
La concentration ou la « volonté » n’est pas seulement un pouvoir de concentrer son esprit sur un objet ou une tache particulière, mais un véhicule vers la réalisation du Soi. La concentration est très appréciée dans les traditions mystiques comme le Yoga classique et le Tantra pour plusieurs raisons. Elle facilite la pénétration des mouvements mentaux et émotionnels de l’esprit, avec toutes leurs souffrances qui en découlent en raison de l’attachement et de l’aversion. Elle amène à l’état intime de communion ou immobilité avec Cela dans lequel tous ces mouvements apparaissent et disparaissent. Dans cette immobilité, on transcende la perspective égoïste, le Soi est réalisé. Elle permet de se libérer des effets des habitudes et tendances latentes, déterminantes du karma présent et à venir.
De tels résultats bénéfiques du développement régulier du pouvoir de concentration se produisent graduellement et progressivement lorsque combinés avec le fait de cultiver de façon continue et constante le détachement, ce que Patanjali souligne dans les Sûtras du Yoga. Cette purification par le détachement différencie le Yoga classique des traditions chamaniques et magiques dont l’objet implique l’acquisition du pouvoir. Ces traditions cherchent du pouvoir pour satisfaire divers désirs. Les traditions de sagesse comme le Yoga classique cherchent la sagesse ou jnana : la capacité à distinguer le Soi de la personnalité-corps-esprit, pour distinguer ce qui est permanent de ce qui est impermanent, et distinguer la source de la souffrance de la source de la joie.
Les étapes recommandées par Patanjali pour développer la concentration
Patanjali recommande six étapes pour développer la concentration : les règles sociales (yamas), les observances (niyamas), les asanas, le pranayama et le retrait des sens, ou pratyahara, comme moyen pour cultiver la concentration, ou dharana. Notez que le mot « culture » a comme racine le mot culte.
Toutes les techniques yogiques, comme les yamas, qui sont les cinq règles sociales de non-violence, de vérité, de chasteté, de ne pas voler et d’avidité, invitent à faire un même geste – faire exactement l’opposé de ce que la nature humaine nous force à faire (voir « Faire l’opposé » pour une explication détaillée de ces cinq clés des bonnes relations sociales).
Les niyamas sont des pratiques intenses et constantes, ou tapas (particulièrement de vairagya ou le détachement), la connaissance de soi, ou svadhayaya, et l’abandon de la perspective égoïste au profit de la perspective du Témoin, le Soi.
La pratique des asanas a comme objectif le développement d’une position stable et détendue. Patanjali nous dit « À partir du relâchement de la tension et de l’unité sans fin, (le samadhi) est établi. À partir de là on est invulnérable aux dualités » Sûtras du Yoga II.47-48.
En ce qui concerne de la pratique du pranayama : « En conséquence, le voile couvrant la Lumière intérieure est détruit. Et le mental devient apte à la concentration » Sûtras du Yoga II.52-53. Cela signifie que de la même façon que le voile peut être enlevé, fil après fil, le pranayama a pour effet d’enlever, une par une, les pensées qui, dans leur totalité, créent une obscurité intérieure. Ce qui est révélé est la Lumière de la conscience sous-jacente. Ainsi, l’expérience de la lumière intérieure n’est pas une fin en soi. La concentration devient simple comme l’esprit, le corps et le souffle deviennent calmes.
Prathyahara, le retrait des sens, se produit « quand les sens se désunissent de leur propre objet et reprennent pour ainsi dire leur propre forme de conscience, c’est le retrait des sens » dans le Sûtra du Yoga II. 54. Sinon, si l’on se sent chaud, par exemple, on dit « j’ai chaud » et on oublie le Soi, notre identité véritable. Lorsque l’on restreint l’action des cinq sens, par exemple, en fermant les yeux et en s’asseyant confortablement sans distraction, la conscience cesse de s’identifier aux objets des sens extérieurs, et les cinq sens deviennent comme la conscience elle-même : sans forme, calme et centrée vers l’intérieur. Les sens sont comme un miroir : lorsqu’ils sont tournés vers l’extérieur, ils reflètent le monde des formes ; tournés vers l’intérieur, ils reflètent la lumière pure sans forme. Cela nécessite une discrimination dans la vie quotidienne, pas seulement en étant assis en méditation. Nous pouvons la cultiver en choisissant des activités de loisir qui nous rappellent nos idéaux les plus élevés et en évitant ceux qui stimulent nos désirs malsains ou nourrissent nos tendances négatives.
Le Tirumandiram contient dix versets sur le sujet du retrait (pratyahara) commençant avec le verset 578
Étape par étape, pratiquez le retrait de l’esprit
Et regardez à l’intérieur ;
Une par une, vous voyez beaucoup de bonnes choses à l’intérieur ;
Et il se peut que vous voyiez le Seigneur,
Maintenant et ici-bas.
La concentration comme moyen de sadhana tantrique est de rendre toute vie sacrée
Le Yoga classique et le Tantra donnent des conseils et des outils pour rendre nos vies sacrées. Le Tantra signifie unir les dimensions spirituelle et matérielle de la vie, et il se réfère aux enseignements et techniques qui le facilitent. La concentration, appelée dharana dans le Yoga, est l’exigence fondamentale de toutes les techniques.
Pour certaines personnes, ce processus peut commencer par dédier ses actions à l’Être Suprême. Comme Krishna dit dans la Gîta, « dédie-Moi toutes tes actions ». C’est le Karma Yoga. Pour ceux qui ont une nature dévotionnelle et contemplative, cela peut commencer par le Bhakti et le Raja Yoga. Krishna nous conseille de nous concentrer sur le Moi. Dans la Bhagavad Gîta, Il dit : Cet Etre Suprême, ô fils de Prtha, doit être gagné par l’amour (bhakti) (dirigé vers) nul autre. En Lui tout être réside, par Lui tout son (univers) se déploie (comme une toile d’araignée) VIII.22.
Ici, il ne condamne pas l’attachement en tant que tel, qui est simplement un état d’esprit direct. Son seul souci est l’objet auquel s’accroche l’esprit. Étant donné que l’attachement aux choses du monde conduit à l’aliénation de soi, il ne reste qu’une seule façon de répondre à cet appel de notre « nature essentielle ». C’est d’attacher notre esprit à Dieu et de nous laisser porter par le vigoureux courant ascendant qui commence et se termine en Lui. Ainsi, au lieu de dissiper le pouvoir de l’esprit en l’autorisant à courir après de nombreux objets des sens, nous devons le concentrer et le canaliser vers l’Être Suprême. Nous devons fondre nos désirs sans fin en un seul élan tout-puissant vers l’intérieur et vers le haut. Les désirs sont une force centrifuge qui disperse notre énergie.
La sadhana tantrique comprend deux étapes : (1) rendre sacré, « cosmiciser » l’être humain et (2) transcender le cosmos, sa destruction par l’unification des opposés (soleil-lune, ida-pingala, Siva-Shakti, goût et dégoût, inertie et activité).
La concentration devient le véhicule pour cette « cosmicisation » de l’homme, passant de la vie du monde au sacré. En se retirant de la vie humaine profane, le yogi en trouve une autre plus profonde et plus vraie, la vie même du cosmos. En effet, on peut parler des premières étapes yogiques comme d’un effort vers la « cosmicisation » de l’homme. Pour transformer le chaos de la vie bio mentale en un cosmos – on devine cette ambition dans toutes les techniques psychophysiologiques du Yoga, de l’asana au dharana.
Le sadhaka du Yoga utilise la concentration pour unifier les fonctions les plus importantes de la vie : la respiration et la conscience. Sur le plan psychique, avec la concentration, le sadhaka du Yoga cherche à fixer le flux de conscience, à réaliser un continuum psychique ininterrompu, à « unifier » la pensée. Même les techniques yogiques les plus élémentaires, les asanas, ont un but similaire, soit de devenir conscient de la totalité de son corps, ressenti comme une unité. Les techniques avancées impliquent la concentration sur les neuf ouvertures du corps physique, les chakras, les canaux d’énergie ida, pingala et sushumna nadi du corps vital, avec les mantras et la visualisation. La simplification de la vie, le calme, la sérénité, la position statique du corps, la respiration rythmée, la concentration sur un seul point – tous ces exercices poursuivent le même but, qui est d’abolir la multiplicité et la fragmentation, pour réintégrer, unifier et rendre complet.
Faites de votre maison un ashram, un espace sacré
Par où commencer ? Concentrez-vous pour amener une prise de conscience dans votre vie quotidienne à la maison où vous pourrez commencer à travailler sur votre conditionnement. En cultivant en permanence l’équanimité durant les hauts et les bas de la vie, les moments douloureux et agréables, les moments heureux et malheureux, vous deviendrez progressivement un Yogi. Nous avons besoin de davantage d’ashrams ! Un ashram est par définition la résidence d’un Yogi. Alors, soyez un Yogi, et automatiquement votre maison deviendra un ashram ! Pratiquez l’autosuggestion : « je suis calmement actif et activement calme tout le temps. »
Vous n’êtes pas l’esprit. Vous avez un esprit. Vous êtes Être-Conscience-Félicité, Satchidananda. Et afin de le réaliser pleinement, à chaque instant, vous devez jouer le jeu de la conscience : être conscient du Soi continuellement. Dans le Kriya Yoga de Babaji, de nombreuses techniques ou kriyas sont enseignées afin de permettre de cultiver la conscience à chaque instant et sur tous les plans de l’existence, y compris dans les asanas pour le physique, la respiration pranayama pour le vital, la méditation dhyana pour le mental, les mantras pour l’intellectuel et le Bhakti Yoga dévotionnel pour la dimension spirituelle de votre être. Cela amène un développement intégral et la perfection ultime ou siddhi à tous les niveaux, pas uniquement une ascension spirituelle ou verticale.
Quand et comment faire cela ? Aussi souvent que vous y pensez ! C’est à vous de le décider ! Toutes les sadhanas yogiques ou pratiques peuvent être résumées ainsi : « tout ce que vous faites pour vous souvenir de qui vous êtes et tout ce que vous faites pour lâcher-prise sur ce que vous n’êtes pas. » Il est probable qu’à cet instant précis vous lisiez ceci chez vous. Alors que vous lisez ces lignes, pouvez-vous mettre en retrait une partie de votre conscience en tant que témoin, observer votre esprit lire ces mots ? Pouvez-vous continuer à laisser votre conscience être divisée en 2 parties : une partie absorbée à lire, écouter, faire, penser, sentir et une autre partie simplement être consciente de tout ce qui se passe ? Si oui, vous allez trouver la félicité à chaque instant. Vous gagnez cette « félicité » lorsque vous êtes conscient. Ce « jeu de la conscience » est le seul jeu qui vaille la peine de jouer. Chaque fois que vous vous souviendrez d’y jouer, vous gagnez, chaque fois que vous oubliez d’être le témoin, vous souffrez, vous perdez. Même si votre karma vous amène des roses plutôt que des tomates pourries, si vous êtes absorbé par le drame, votre esprit commencera très vite à s’inquiéter à propos de quand cela s’arrêtera, et donc à souffrir.
Alors, faites de votre maison un lieu où vous pratiquerez cette sadhana yogique à chaque instant. Que faisons-nous à la maison ? Nous mangeons, dormons, faisons notre toilette, jouons et entretenons la maison. Concentrez-vous durant toutes ces activités en pratiquant le témoin comme enseigné dans le Kriya Yoga de Babaji. Voici quelques suggestions pour chacune de ces activités :
1. Heure des repas : lorsque vous vous asseyez pour préparer le repas, rendez cette activité sacrée, en commençant dès la préparation du repas. Chantez des chants dévotionnels ou des mantras, et cultivez le témoin lorsque vous coupez, cuisinez, servez. En vous asseyant à table, dites une prière ou le mantra de bénédiction du repas : Ahm Hreem Kram Swahaa, Chitrya Chitra guptraya yamarupy dryah Om Tat Sat Om Kriya Babaji Nama Aum. Mâchez chaque bouchée en pratiquant le témoin de tout ce qui est vécu. Même lorsque vous faites la vaisselle et sortez la poubelle, continuez à cultiver la conscience du Soi.
2. Entretien de la maison et paiement des factures. Le vieux dicton « la propreté est proche de la piété » s’applique là aussi. Maintenez votre maison comme si vous attendiez la visite de Dieu à tout moment. En créant un espace ordonné, lumineux et propre, vous serez plus serein. Cultivez le témoin en faisant ces activités. En apprenant à budgéter vos dépenses en fonction de vos revenus, et en les réglant à temps, vous éviterez le stress et votre esprit sera libéré de ces réactions perturbatrices.
3. Exercice, bain, habillage. Entraînez votre esprit à se concentrer sur les rituels quotidiens de la pratique de vos postures de Yoga, et des moments où vous prenez votre bain et vous vous habillez. Faites une chose à la fois, avec une partie de votre conscience retirée du jeu des sens et de l’esprit.
4. Jouez avec vos enfants. Vos enfants peuvent vous apprendre comment retrouver la spontanéité, le rire et être dans le présent. Cherchez les occasions de partager avec eux ce que vous aimez dans la vie et encouragez-les à s’exprimer. Soyez à leur écoute, mais écoutez aussi les réactions de votre esprit et le dialogue intérieur. Soyez un témoin, pas seulement un acteur.
5. Partagez avec des amis : invitez des personnes partageant vos idées à se joindre à un satsang, ou « partage de la vérité », en vous souvenant que l’esprit est sans forme, et que ce qui est important est d’être, de plus en plus, « Qui vous êtes véritablement ». Le satsang peut s’exprimer sous la forme d’un partage du meilleur de ce que l’on a apprécié ou réalisé, d’un chant, d’une fraternité, d’une méditation, d’une session de postures de yoga, d’un repas, de toute expression ou geste d’amour et d’affection.
6. Pratiquez le yoga nidra pour progressivement remplacer le sommeil par le repos yogique. Commencez à pratiquer le repos conscient lorsque vous n’êtes pas fatigué, et réduisez ainsi le risque de vous endormir. Laissez votre corps se reposer tout en maintenant la conscience dans l’état de conscience du Soi, et non retirée du plan physique.
En vous concentrant sur la conscience du Soi au milieu des activités ci-dessus, vous expérimenterez la joie inconditionnelle, ou la félicité et tout deviendra sacré. La félicité, ou ananda, ne dépend pas du fait que les circonstances extérieures soient agréables ou pas, que vous obteniez ce que vous voulez ou ce que vous ne voulez pas. Elle dépend uniquement de votre présence, dans l’état de conscience de ce que tout cela représente.
Ressources (disponibles sur le site www.babajiskriyayoga.net)
Les Sûtras du Kriya Yoga Sûtras de Patanjali et des Siddhas.
Faire l’opposé : les cinq clés du Yoga pour avoir de bonnes relations, Ebook
Le Tirumandiram